Marc Brees bezaubert mit surrealistischen Kompositi- onen im belgischen Stil. Diese Richtung zeichnet sich durch eine besondere Skurrilität und kunsthandwerk- liche Finesse anderen Spielarten
des Surrealismus gegenüber aus. Auffällig ist hier die Verbindung von Raumtiefe und Detailreichtum, der an Träume denken lässt, die aus den tiefen Schichten des Unbewussten aufsteigen. Lässt
sich bei Brees der Surrealismus als Bezugspunkt in der Kunstgeschichte ausmachen.
Marc Brees enchante avec des compositions surréalistes à la belge. Cette direction se caractérise par une finesse particulière originale et artisanale par rapport aux autres variétés de
surréalisme.
Ce qui frappe ici, c'est la combinaison de la profondeur spatiale et de la richesse du détail, qui fait penser à des rêves qui surgissent des couches profondes de l’inconscient.
Le surréalisme peut être identifié comme un point de référence dans l'histoire de l’art.
Dr. Helmut Orpel
Marc Brees s’est senti très jeune attiré par le surréalisme, un mouvement dont il ignorait l’existence et qu’il a découvert par hasard. Fort vite, il s’est imprégné de ce monde en parfait
décalage par rapport aux repères rationnels de la quotidienneté et s’est imprégné des travaux peints par les maîtres du genre tels Chagall, Dali, de Chirico et Verlinden, sans oublier Magritte et
tant d’autres. Sa propension pour les mondes merveilleux, l’insolite et l’étrange se teintent d’humour, de témoignages et, parfois, d’images sarcastiques. Fort souvent, l’artiste suggère une
vision pertinente du quotidien, où l’espoir surnage par rapport aux aléas de la vie. Chez lui, le rêve prend le contrôle et détourne une réalité bridée par les conventions, les stéréotypes et les
diktats. Il n’est assurément pas erroné de parler de florilèges lorsque l’on évoque ses toile, d’autant que la plupart de celles-ci sont accompagnées d’un texte qui fournit (si on se prend au jeu
!) un accès aux extrapolations fécondes du plasticien. Double sens, jeux de mots : rien n’est anodin ! Loin des standards, il revisite le passé, retourne le présent et invente l’avenir en
quelques coups de pinceaux et en quelques lignes sur une page vierge. Sa palette ne connaît évidemment aucune limite lorsqu’il s’agit de dénoncer les excès de notre société, nos contradictions et
nos faiblesses (voire nos lâchetés ?). Il aborde la vie, tout simplement. Puis, une forme de poésie l’emporte loin de ce tumulte. Il redevient cet enfant rêveur, curieux et émerveillé. Il nous
raconte des histoires courtes aux longs rebondissements afin de mieux nous noyer, à notre tour, dans le rêve éveillé.
BRUXELLES CULTURE Octobre 2016