Le surréalisme est-il mort?

Il ne manque pas d’historiens de l’art pour l’affirmer alors que notre monde en est imprégné dans bien des domaines. Sur le plan culturel et tout particulièrement pour les oeuvres d’art,nombreux sont les artistes qui  par leurs actes créatifs s’inscrivent dans la continuité d’un certain surréalisme.

Marc Brees s’est senti très jeune en harmonie de pensée créative avec ce mouvement dont il ignora longtemps les tenants et aboutissants. Son univers est imprégné d’images furtives issues des oeuvres de Jérôme Bosch, en passant par Chagall, Dali, de Chirico, Verlinden, sans oublier Magritte et tant d’autres.

Le Manifeste d’André Breton, il ne l’a lu, sans passion ni adhésion, que vers la trentaine.
Certes, il y trouva un écho à sa révolte d’adolescent à l’encontre d’un certain immobilisme de la société, à certaines des lois de l’économie et du travail, mais la vie, sournoisement, l’amena graduellement à occuper des fonctions de responsabilités au plus haut niveau.
Peut-on penser qu’il trouva dans l’expression artistique une réponse à l’ambiguité des genres.
Le besoin d’évasion était latent.

Sa pensée libérée, il laissa s’exprimer son imagination débordante.

Son goût du merveilleux, de l’insolite est teinté d’humour, de témoignages, quelques fois
d’images sarcastiques. Il nous propose une vision pertinente de notre quotidien où l’humour est souvent noir mais où l’espoir persiste.

Un refus de toutes formes d’autorité, de dictat pour libérer nos esprits, à commencer par le sien.
La vie, la mort, l’amour, la haine sont ses complices. Le rêve et l’imaginaire ont pris le pouvoir, détournant ainsi une réalité ténue par le seul jeu de sa pensée créative.

Vous voilà prêt à découvrir les sentiers voisins d’un certain surréalisme à la belge.

  Art3F